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Journal Quotitien de deux amis

2 mai 2015

Aimée, et l'aimer?

Arrêter d'attendre que les choses changent patiemment, et les faire changer et évoluer.
Arrêter de vouloir poursuivre un rêve et le vivre réellement.
Arrêter de regarder la beauté du monde par un écran d'ordinateur, et aller le voir de mes propres yeux.

C'est une choix difficile que de choisir de ne pas se forcer à plaire aux gens, mais au contraire de rester au naturel et de se taire. En vérité les gens qui ne disent rien sont ceux qui ont le plus de choses à dire.
Mais quelle solitude... La vraie. Celle qui fait douter, celle qui change des gens et des vies. Celle qui rend triste parfois, mais aussi que l'on assume. Ce visage qu'on ne montre à personne à part les uniques qui nous connaissent. 
Ce sentiment froid et distant que des choses nous échappent dans ce bas monde.

 Les gens que vous aimez, qui comptent pour vous, arrêtent soudainement de vous parler sans aucunes raisons. C'est à se demander à quoi les gens jouent... Apporter de l'affection, être présent pour eux quand il faut. Mais en retour ce n'est que du vent et des poussières qu'on récolte.

Ce sentiment glacial où l'on cherche à faire ce qu'on peut, à s'entourer des bonnes personnes pour ne plus être écorché par la vie. Mais ce n'est jamais assez. La confiance et la naïveté perdront ceux qui en vivent. Parce que c'est beau de faire confiance. C'est humain de donner. C'est à croire que ce monde n'est plus si humain ni beau...

Cruelle ironie que d'aimer sans l'êttre en retour, mais en pensant l'être tout de même...

 

Josef Salvat - This Life

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10 février 2015

Aux plumes embellissant les choses et recouvrant nos ailes brisées

Vivons bien, vivons heureux? 
Non...
Vivons bien? 
Vivons...
Et nous remplacerons la haine de ce qu'il nous manque par l'amour de ce qu'il nous reste.
Mais les hommes d'aujourd'hui préfèrent aimer ce qu'ils n'ont pas et détester ce qu'ils ont : leur condition humaine.
On en retire des gens imbus, des gens inintéressants... Parce qu'avant d'être intéressant, il faut s'intéresser...

L'analphabétisme de l'âme aura raison de notre génération. Mais ils préfèrent passer nos larmes pour de l'eau.

Alors bordel. Ta condescendance ne vaut rien face à un barbecue, une bouteille de rosé et un soir d'été. RIEN. Sauf que cette chose, de tous les gens qui se disent avoir beaucoup, ne l'ont pas.
Ils ont tout, mais n'ont rien. Nous n'avons rien, mais nous avons tout. Peut être cette phrase en elle-même est condescendante, mais par du vécu. Et ça, on ne l'enlève à personne, son vécu. 

 

Coeur De Pirate - Place De La Republique (Stil & Bense Edit)

30 novembre 2014

Regarde la noirceur de mon âme...

Il se lève, dans la nuit. Ses doigts rejoignant ses yeux qu'il s'empresse de frotter, comme si ça allait le réveiller.
Quelle heure il est déjà?
Ah, oui... 2h54. Une nuit qui n'en fini pas, moitié éveillé, moitié endormi. 
Son courage peine à arriver, mais il vient : ses jambes se décalent sur le rebord du lit. La plante de ses pieds touche le sol nu, froid. Un mouvement léger des orteils pour chauffer les articulations.
Il prend sa tête dans ses mains... Le désespoir le guette.
Il pense, il réfléchit. Et fléchit. Boit une goutte d'eau. Se lève, dominant le monde de sa grandeur. De sa grandeur d'âme.
Mais son âme a rejoint la nuit : sous la lumière des étoiles. Il n'allume pas la lumière,  la lune offre le réconfort dans ce ténèbre qu'aucune lumières artificielle ne peut éclairer. 

Un pas, deux pas. Il surplombe la fenêtre, un jardin bercé par le rythme du vent, par le rythme du temps. Temps figé, glacé par les secondes qui défilent au ralenti. Il a assez perdu de temps. Il doit l'adopter à partir de maintenant.

Toutes ces droites lignes qui codifient le monde, il vient de les courber, et découvre un autre monde. Celui du beau, celui du vrai. La décision est inattendue, épiphanique. Mais il bascule. Sombre et chute, et atterri par chance. Il est ecorché, par la vie, par sa vie, par la vie des autres. Mais les plaies cicatrisent toutes un jour. 

Cette impression de sortir de son corps : il va profiter. Il va vivre. Tout faire pour revoir la femme qu'il aime. Ne plus croire aux faux sourire. Sortir apprécier le beau et ne plus le contempler via un écran.
Oui, un geste caractéristique se dessine à la commissure de ses lèvres : il sourit...

 

RY X - Berlin

4 novembre 2014

Repentance

Je m'excuse. De ces plates excuses qui viennent du coeur qui surviennent de temps en temps.
De ces excuses que l'on pense. 
Un texte peut être banal, simpliste, gamin. Mais un texte que je me dois de dire, ainsi qu'aux personnes à qui il est adressé.
J'ai pu faire du mal dans ma vie, à des gens, à des filles...
Peut être briser quelques coeurs. Ca ne me ressemble pas, parfois on perd tous les pédales et perd pied. 
Pas de pitié, pas de compassion. J'ai pu faire des choses qui ne semblent pas belles du tout et pour cela je demande pardon. Que je sache à qui j'en ai fait ou non, quand bien même. 
C'est dit.

7 octobre 2014

Les éléphants se cachent pour mourir.

Une plage, simple. Je plante le décor. De ces plages, naturelles, sans personnes. Un vent froid, sec surtout, un soleil qui chauffe un tout petit peu. Assez pour se chauffer ne serait-ce qu'un brin. Un vent de Nord, en fin de journée d'hiver, ou de fin d'automne plutôt. La lumière y est plus belle, plus envoutante, plus surnaturelle.
Un ciel pas pur d'un bleu profond, c'est bon pour les plages paradisiaques. Ni un ciel gris et pluvieux. Trop monotone pour la situation.

 

Non, un ciel avec quelques traînées de nuages. De ces traînées qu'on regarde, émerveillé, en se disant "Tiens on dirait le sable d'une plage, ou les risées d'une mer!". Ce ciel latant, ces nuages délaissés par le vent qui laissent leurs empruntes. 
Un coucher de soleil. Pas de ceux que l'n voit dans les films. Non. Celui-là est unique.
On le regarde se coucher comme subjuguer par une quelconque illumination. Il y a quelques nuages sur la ligne d'horizon.
Assez pour cacher de moitié le soleil, assez pour le laisser à moitié s'exprimer... On y aperçoit... Les rayons, purement et simplement, s'extirper de derrière les nuages pour éclairer le monde d'une dernière lueur. 

Puis cette lumière disparaît de la ligne de fin du monde, de ce plat. Reste alors les lumières, simples. Orange, puis rose... 
Les nuages eux-mêmes se prêtent au jeu, et se jouent de cette couleur. Le ciel s'irradie. Dans un panaché, un dégradé de lueur toutes plus différentes les unes des autres.


A cela... Les odeurs. Ces odeurs de fin d'automne. De fleurs séchées, d'humidité naissante par l'arrivée de l'hiver. L'humus en décomposition par la chute des feuilles. Le sable mouillé, le vent qui amène les embruns marins, ce sel si particulier qui emplit les poumons. Le froid qui cisaille le corps en deux, mais qui amène tout ce que l'on peut souhaiter sentir : la vie. 

Une épiphanie survient alors. Une vision. On enlève ses chaussures, dés-inhiber du froid qui persiste. Simplement sentir pour quelques secondes la douceur du sable, le froid des cailloux qui font l'effet de lames de ciseaux sur la plante des pieds. Comme si demain tout s'arrêtait. Mais au moins, Cette chose aura été vécue par quelqu'un...

Jetlag ft Esther - Walk With Me

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1 septembre 2014

Si tu voyais ce que je vois avec mes yeux, tu ne les fermerai plus...

C'est à n'y rien comprendre.
L'esprit des hommes bons, des hommes honnêtes, c'est comme la mer. Une calme, limpide en surface, d'une étonnante quiétude. Rien ne montre les mouvements de courants sous la surface, cette mouvance sans fin, l'infini pur. Mais un infini tortueux, jamais calme. Un esprit tourmenté. Un homme a dit, il y a de la neige qui ne fond jamais à l'intérieur des hommes. 
Dans le bon sens, comme dans le mauvais sens.

Ce soir, c'est au coeur de glace à qui je m'exprime. La nonchalance des hommes envers les hommes. Ces manques de spontanéité. Cet ennui perpétuel. Avoir l'art mais certainement pas la manière. Pourquoi ne pas alors se jeter à corps perdu dans la vie, et prendre tout ce qui passe de bon, pour le rendre meilleur? Sauver ce qui va mal pour le rendre heureux?

Non, la complaisance du mal dans le mal, pour avoir plus mal encore et le revendiquer. Alors qu'il y a tellement de belles choses ici bas. La musique, l'eau, le silence... 

A quoi on joue, nous tous? Un jeu sur les sentiments, un jeu d'écorchures, de plaies qui mettent du temps à guérir. Un jeu à double tranchant qui fait que même la saveur de la victoire est désillusoire, fade comme un vin mal travaillé. Comme un plat mal préparé. Parce que derrière le rideau de lumière, ce sont des cartons qui nous attendent.

Il y a alors ceux qui restent devant ce rideau, il y a ceux qui s'arrêtent aux cartons, et il y a ceux qui découvrent la chute vertigineuse qui nous attend derrière les cartons. Une chute au ralenti, empli de sons, de sensations, qui font sentir la chute moins douloureuse, moins présente, plus agréable... Parce que c'était la décision à prendre.
Autant alors croquer la vie, croquer le bon qu'il y a dans le monde et dans la vie parce qu'il y en a, même si je crois qu'il devient rare... 

Nous sommes spectateurs de nos vies, ou nous en sommes les acteurs secondaires, et ce sont les autres que l'on place au premier plan, parce que c'est ce qui nous rend heureux.

 

José Gonzalez - Stay Alive

23 août 2014

Jour de pluie

Ca ne va pas, rien ne va plus.

Ces moments où... tout va bien puis tout s'écroule d'un claquement de doigt, d'un soupir, d'un pas...

Ces soirs où une épiphanie guette. Cet instant que l'on redoute mais qui est là tant bien que mal, et qui s'insinue jusque l'intérieur de votre être et vous ronge et vous suce la moëlle.

Et c'est l'implosion, l'implosion de la désillusion de surface qui laisse apparaître une réalité sombre, une face noire que l'on a enfoui sous tellement de couches qu'il nous était impossible de ne serait-ce que l'imaginer même si le doute plânait.


Et cette réalité vous saute au visage, à la manière d'un orage que l'on voit arriver au loin en pensant qu'il passera à côté. Non, il est face à vous, confronté à vous. Alors on s'abrite sous un arbre, on se cache sous terre. Se cacher ne rime à rien dans ce monde. Se battre et se relever, mais la vie se joue en plusieurs rounds et il est possible d'être KO dans certains d'entre eux. Le tout c'est de surmonter la douleur et se relever, même si le monde du sommeil nous attire inéxorablement.

 

L'espèce humaine à son apogée, l'espèce humaine dans toute sa splendeur et son inutilité. Plus je la côtoie, plus je la deteste. Plus je la côtoie et plus je doute sur ma génération, sur cette floppée de personnes se jouant des autres, jouant avec les autres, jouant les adultes pour finir dans un bac à sable le moindre problème arrivant. Je vous méprise, tous, toutes surtout... 

Sous l'eau le bruit de dehors laisse place au bruit du vrai : le silence.

Au revoir

GingerAle feat. Karren - Night Is Yours.

29 juin 2014

Les seules limites que l'on a, sont celles que l'on s'impose.

Je veux disparaître de la circulation, pour énormément de gens.
Je ne suis peut-être qu'un hypocrite, mais 99% des gens que je côtoie dans ma vie, que j'ajoute sur Facebook et autres saloperies de réseaux sociaux qui ont ruiné notre jeunesse, ne m'apportent plus rien. Je parle d'éphémérité. Pas d'échanges, simplement des conventions sociales qui n'ont plus d'intérêts dans ma vie. Qui ne m'apportent plus aucunes satisfactions. Vouloir plaire, vouloir être intéressant, mais au final être jeté comme toute marchandises que nous sommes. Être utilisé pour de la gentillesse, pour être un passe-temps dans les moments d'ennuis. C'en est fini pour moi, fini. 
Je vais prendre mon sac, dès que je le peux, économiquement, et je vais partir, loin, me retrouver. Je parle peut-être sous le coup de l'émotion, mais vous allez me dire... Que ne dit-on pas sous le coup des émotions? Elles modulent notre vie et aujourd'hui, la lassitude me prend, me cisaille l'être bénin que je suis pour le rendre fatigué, dénué de sens, et las de tout ce qui m'entoure.

Le fait est que je ne vois plus d'intérêts dans grands choses dans ce que je fais quotidiennement. Ce n'est aucunement quelque chose de mauvais ou de déprimant, c'est simplement que la routine s'installe, que le vide aussi dénué de sens soit-il, eh bien prend justement tout son sens dans ces moments.


Je suis malheureusement, ces jours-ci, obnubilé par quelque chose, qui est de rencontrer quelqu'un, de beau, dans la beauté que l'on se fait d'une fille,cette vision plus que personnelle. Je voudrai que ça soit simple, qu'il y ait des engueulades, des reproches, mais qui débouchent sur quelque chose de construit, de joyeux. Je veux me lever aux côtés de quelqu'un un matin, et qu'on se dise "tiens, aujourd'hui... on va faire 5 heures de route et se balader sur la plage, quand bien même si on travaille demain."

Derrière, les gens qui comptent, sont ceux qui reviennent toujours, qui présentent un minimum d'intérêt pour l'être qu'on est. Et pas seulement faire une discussion, où chacun va attendre son tour pour parler de soi, pour essayer d'impressionner. Non, des gens qui prennent en compte les paroles sans rapports de supériorités, en terme d'égo. Pas de sujets, on a tous nos défauts et faiblesses.

Qu'est ce que je peux être cul-cul ces moments là. Mais qu'est ce que ma vie m'ennui ces jours-ci...
Juliana - Love Is All

16 juin 2014

Je connais mes limites. C'est pourquoi je vais au-delà.

"Rien ne distingue les souvenirs des autres moments.Ce n'est que plus tard qu'ils se font reconnaître, à leur cicatrice. Ce visage qui devait être la seule image du temps de paix à traverser le temps de guerre, il se demande longtemps si il l'avait vraiment vu, ou s'il avait créé ce moment de douceur, pour étayer le moment de folie qui allait venir."

Faire peau neuve, changer, muer son apparence en quelque chose de vierge, d'immculé pour rendre quelque chose de mieux que précédemment. Apprendre de ce qu'on a raté, et ne plus rien rater, ou au contraire rater les choses que l'on ne désire pas. Pouvoir faire le tri. Avoir le pouvoir d'éradiquer les soucis pour les troquer pour des choses neuves qui peut être en causeront d'autres, mais deux personnes averties valent mieux qu'une.

 

Les limites de la vie sont dans le quotidien, dans le traintrain. C'est là qu'en pensant être intouchable et ancré dans une routine, que la vulnérabilité guette, plus que tout, prête à vous attaquer. Alors libérez ces chaînes, ces emprises de tous les jours. Aimez, à en être bête et aveugle. Il n'y a que comme ça que ça fonctionne, l'amour bête. Absurde. Mais inopiné et improbable.
Voyagez, même si ce n'est pas le corps, au moins la tête. Levez la, vous êtes petits et ridicules devant Tout. Puis si le corps le peut, faites le, et lancez vous, profitez...
Je suis ridicule probablement, je parle dans le vide probablement, mais ce soir je veux juste me libérer de tout. Et je sais que ce jour approche très vite, et que ça en déstabilisera plus d'un et c'est ce qui me plaît.
Je voudrai partir demain, ne donner plus aucunes nouvelles, juste profiter et faire une lessive à la javel de ma vie. Seuls les plus persévérants resteront mes proches et je pense déjà savoir qui ils seront.

Addal - I see fire

10 juin 2014

Pensées

Certains matins c'est difficile. On sait que la journée va être compliquée, mais le plus redoutable arrive quand le soir pointe le bout de son nez.

 

La vie devient pâle ces jours-ci, la nostalgie nous prend, avec elle le regret, les remords, et la colère. Ces sentiments qui (et je parle personnellement) sont bien enfouis au fond de la tête pour laisser place à la joie. Mais ça peut déborder parfois, l'erreur est humaine.

Elle me manque, terriblement. Vraiment et sincèrement comme ça ne m'est jamais arrivé. Voila bientot un an qu'elle est partie revivre à l'autre bout du monde et plus j'avance plus je me dis que la suivre n'était peut être pas une mauvaise idée... Je vis aujourd'hui probablement ce qu'elle a pu vivre quand elle est partie, le ressenti de l'abandon, même si pour l'autre ce n'ne est pas. Et elle vit ce que moi j'ai vécu : l'occupation, ne pas se préoccuper de l'autre parce qu'on pense qu'il va bien, alors que non, pas forcément...

Je divague, je deviens bucolique ces temps-ci. Nostalgique, je me rends compte de certaines choses de la vie qui ne sont pas toutes roses. 
Je revois , bêtement une chose qui m'a terriblement manqué ce week-end chez moi, sur la terrasse. Je me revois faire des barbecues durant l'été, mon père encore chez moi.
Rentrant de la pêche à son habitude, moi sortant de la poissonnerie, du boulot harraçant que cela peut être. A peine arrivé, j'offre à mon habitude les hanchois marinés à l'ail dont je raffole, sur une simple baguette avec du beurre. On s'installe, un verre de pineau déjà servi, l'horloge arrêtée le temps de quelques minutes. On discute alors, de mon boulot, de la connerie des gens que je peux voir à longueur de journée, encre aujourd'hui dans mes études. Il me parle de la pêche, de la connerie des gens qu'il peut voir à longueur de journée. On peste sur les gens comme peuvent le faire les gens du monde entier, on est aigri le temps d'un soir, puis après on aime à nouveau les gens. 
Je pars me doucher, me libérer de l'odeur que peut dégager un poisson, qui soit dit en passant ne me gène pas le moins du monde au contraire. Mon père lance alors le barbec, pendant que ma mère fait une salade de tomate, ne parlant pas, comme elle a toujours fait avec moi.
On mange alors, je fais le pitre en racontant mes anecdotes du supermarché, je fais rire les gens autour de la table. 
Puis, une fois que la nuit commence à tomber, je propose des glaces pour se rafraîchir, pendant que ma mère et ma soeur rentrent les chaises. Elles en laissent deux, la bouteille de pineau, et les deux corniauds sur la terasse, à se faire bouffer par les moustiques, mais continuant à parler. De choses simples. De pêche, de boulot, de projets, de femmes...
C'est con, c'est vraiment con, c'est des instants comme ça mais qui ont existé, et qui restent, même si c'est les plus simples.

Les yeux regardant les étoiles mais la tête en plein dedans

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