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Journal Quotitien de deux amis
2 août 2013

Le vide.

          Presque 6 mois sans un mot, sans une parole, en pensant que tout va mieux, que ça se débloque, pour simplement se rendre compte qu'on ne fait que remplir d'air sa vie déjà vide.

 

      Sans savoir s'y prendre, on sombre et on vagabonde sur une simple mer houleuse, avec des haut et des bas, sans que ça redevienne calme. L'absence d'émotions est probablement la plus triste émotion qui soit. On navigue à vue, que l'on soit sur des fonds rocheux ou au dessus d'une abysse. Que l'on soit sur un paquebot ou sur une barque, toujours la même navigation. On espère alors que ça se débloque, on espère trouver une terre promise non loin, et quand enfin on pense s'y rapprocher, le mirage disparaît.


     Que la vie peut sembler fade et dénuée d'interets parfois. Quel ennui on peut ressentir. Quelle complainte on veut se dire...
La patience est un jeu alors, un jeu sans fin car quand on se retrouve en haut de la vague, on appréhende la redescente, qui fait plus peur qu'on ne le pense.

     Alors il se passe quoi? Ben on prend son mal en patience, on se repenti des gens à qui on a fait du mal, on s'excuse en voulant aller mieux. Mais au final tout ça ne reste que le même tas d'emmerdes encore et encore. Les gens jouent avec les autres, les gens se parlent entre eux et ne cherchent que le malheur, car c"'est le commun de l'homme de se plaindre de son malheur, et de s'étendre dedans, comme je le fais ce soir. Triste image que je donne sous le coup d'une émotion dont on a extrait tout les sentiments, ou d'un sentiment où iln'y a plus trace d'émotion, je vous laisse choisir... Un jeu de poupées russes, qui s'agrandissent au lieu de rétrécir.

     Se voiler la face est alors une question de survie. Se créer son image tient de l'obligation, sauf que quand la façade tombe, elle tombe pour soi-même, et qu'on réclame de l'aide ou non, il faut toujours au bout du compte faire une partie du chemin tout seul.
natura abhorret vacuum, la nature a horreur du vide. Or l'homme est capable de le ressentir, du moins je le pense. Que sommes-nous donc?

Alors, si on décidait de sourire, ne serait-ce que pour donner l'exemple?
Je m'excuse par avance pour cet écrit, j'en rigolerait peut etre plus tard, loin est mon intention de déprimé des gens.

Une bien belle soirée à vous.
Fauve - Blizzard

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