Titre libre.

Sans inspirations. Je laisse les mots couler.

J'ai pri de gros risques hier, à aller dans l'eau. Et le pire est que je m'en foutais. Ce n'est pas quelque chose qui me dérange, qui m'empêche d'avancer, qui me terrorise. Dans la vie il y a un début et une fin, et elle peut arriver n'importe quand. C'est même cette "non-peur" qui fait que j'avance dans la vie, qui fait que j'en profite, que les gens qui m'emmerdent, ben je les laisse passer comme on laisserait passer un train.

Je n'avais même pas de peur, ni de réticence à me lancer sur un mur de 3 mètres. Juste de l'envi. Il y a ceux qui le font et ceux qui le font pas. Alors on se retrouve propulser à 30 km/h sur l'eau, peut-être plus, et voila. On ne ressent plus rien, on ne pense plus, on ne vit plus, tout se fige. Je voudrai vivre ça toute ma vie.

Quitter mes études, quitter ma vie, partir avec les gens que j'aime et qui comptent pour moi. Partir loin et bâtir quelque chose de simple, qui suffise juste à subvenir à mes besoins peut-être, mais qui me permettent de vivre des instants comme ça tout les jours.

Le fait est que je n'en peux plus. Je me plains, je me plains, oui, on ne peut plus faire que ça dans ce pays. Je m'intègre. J'ai pas une vie compliquée, j'ai pas de drames qui m'entourent, j'ai pas de difficultés dans mes études, j'ai des amis, des gens quim'aiment (je l'espère). Mais je n'en peux plus. Ces gens qui se bouffent entre eux, ces gens qui se font du mal et en font à d'autres, ces gens qui ne s'interessent à rien, qui n'ont pas de projets ou de rêves. De voir les mêmes têtes partout où je vais. Tout me semble obsolète dans cette vie. Trop de choses sont futiles, et c'est de ça que je veux m'échapper, de cette oppression, à tout prix...

Comme le disait Flaubert : "Faites-moi des grimaces dans le dos tant que vous voudrez ; mon cul vous contemple"

Noah and the Whale - Five Years Time